Quand nous sommes arrivés ce matin, Kiki et moi, un des mécaniciens nous a demandé de préparer la sulfateuse: souffler les filtres, démonter et souffler tous les jets, remettre de l'huile dans la pompe. Ensuite, nous l'avons attelée au tracteur (un New Holland, le TS110A). Les deux mécaniciens ont préparé les doses du roundup. Nous sommes allés à Malle (une ville à 6km du site) pour désherber les épinards avec l'engin: M. Van Looveren y possède une grande parcelle si l'on se base sur ce que l'on voit ici. Un des 2 mécano nous a emmenés avec lui dans sa voiture et le second conduisait le tracteur. Tous les deux avec Kiki, nous avons conduit et sulfaté une parcelle de 11ha mais nous n'en avons fait en réalité que 6. Le reste sera sulfaté dans 4 semaines. Nous ne comprenons pas pourquoi il faut attendre tout ce temps. Nous demanderons à notre maître de stage vendredi. Il est vrai qu'avec une pompe, on ne fait que 8 planches. Cela a duré jusqu' à environ 14h30, heure à laquelle nous sommes rentrés à l'usine. Nous sommes revenus...... au persil!
Globalement: c'était sympa, intéressant, un peu tout à la fois! Nous avons apprécié que l'équipe nous fasse confiance car les mécano nous ont laissé tous les deux seuls dans le tracteur faire le traitement. Pendant ce temps, ils réparaient un moteur.
Vivement vendredi!!!
Benoît
Les apprentis agricoles du CFAA 47 (CAPA, BPA, BP Jeps et bac professionnel) ont la possibilité d'effectuer un stage professionnel de 3 semaines en Europe. Les stages sont financés par le programme européen Leonardo da Vinci et co-financés par le Conseil régional d'Aquitaine.
A la fin de leur stage, tous les participants reçoivent un "Europass Mobilité" et peuvent mettre à jour leur CV Europass. En 2 ans, 30 apprentis agricoles lot-et-garonnais ont pu ainsi voyager, se faire des tas d'amis, développer leurs compétences techniques et étoffer leur projet professionnel.
A la fin de leur stage, tous les participants reçoivent un "Europass Mobilité" et peuvent mettre à jour leur CV Europass. En 2 ans, 30 apprentis agricoles lot-et-garonnais ont pu ainsi voyager, se faire des tas d'amis, développer leurs compétences techniques et étoffer leur projet professionnel.
mercredi 29 février 2012
Conduite et premières vaccinations
Lundi, on a refait les 3 lots des chèvres: on a repassé toutes les chèvres et les avons allotées en fonction de leur stade de gestation. Cela a pris deux heures environ. Nous avons curé la salle d'attente (passage avant la traite). Dans l'après-midi, nous avons monté des boxes pour les jeunes chèvres.
Hier, une entreprise est venue chercher tout le lisier des vaches. De mon côté, j'ai paillé à la main l'intégralité du bâtiment. Je mets seul une heure et demie au moins. Ensuite, j'ai lavé les tables d’alimentation (balayer, enlever les refus – aliments que les chèvres ne veulent pas manger). J'ai débâché les silos taupes (ici, ils mettent de la terre par-dessus alors que nous mettons généralement des pneus chez nous). Nous avons emmené les chevrettes prêtes à mettre bas dans la bennette 5 par 5 pour les conduire dans le groupe de celles prêtes à mettre bas. C'est moi qui conduisais le vieux Fendt. Aujourd'hui, ma journée a été courte car Rit m'a déposé au gîte vers 12h30 pour aller en Hollande.
J'ai aidé à tenir les chèvres qui vont bientôt mettre bas pour les vacciner (BRAVOXIN 10) ainsi que leur foetus.
Kévin
J'ai aidé à tenir les chèvres qui vont bientôt mettre bas pour les vacciner (BRAVOXIN 10) ainsi que leur foetus.
Kévin
J'ai aussi conduit le "AHLMANN". |
La vaccination des chèvres au niveau d'un pli de peau, dans la salle de traite. |
Le FENDT et sa bennette equipée pour transporter les chévres. |
Les silos taupes qui contiennent : ensilage mais, ensilage herbe et pulpe de betteraves. |
L'aliment commandé en France composé de granulés et brins longs de luzerne déshydratée. |
Kevin
mardi 28 février 2012
Balnéo et manucure à la ferme
La semaine a déjà bien démarré. Ces 2 derniers jours ont été, encore une fois, pleins de nouvelles choses. Lundi, après avoir soigné les taureaux à deux, mon maître de stage a curé les aires d'exercice avec un manuscopic. Rien de vraiment particulier si j'oublie de préciser qu'il faut d'abord sortir 5 taureaux un à un avec un licol et les attacher à une barre à l'extérieur. Ça prend 2 minutes par taureau maximum, retour au bâtiment compris ! C'est dire si ces bêtes sont calmes et dociles, qui plus est avec un inconnu, moi. Je me suis senti très petit devant elles, même si c'était les plus jeunes. Ensuite, le vétérinaire est venu pour le parage du taureau Parthenais arrivé il y a 6 semaines. Le pauvre a été vendu avec des pattes d'éléphant. Ses onglons étaient dans un tel état que des morceaux tombaient à la seule pression de la main, il fallait parer parfois jusqu'au sang. D'ailleurs, une patte est toute infectée sous l'onglon et il a fallu arrêter : la pauvre bête était à bout de nerfs. Une dernière patte reste à faire et elle est sous antibiotiques. Le travail fut d'autant plus délicat que la cage de contention est un peu archaïque, ce qui est embêtant avec une bête pesant plus d'une tonne !
L'après-midi fut consacré aux poules. D'abord, nous avons emmené une benne de fumier à l'usine qui le récupère. Il faut savoir qu'en Belgique, l'effluent est un coût pour l'agriculteur. M. ANTHONISSEN doit payer l'usine pour le service qu'elle fournit, même si il se charge du transport. Il lui faut, en plus du permis tracteur obligatoire en Belgique, un titre de transporteur pour faire ces trajets. De retour à l'entreprise agricole, nous avons mis en route les tapis qui évacuent les effluents des cages à poules pour remplir la benne. En attendant, nous avons attrapé les quelques évadées qui se baladaient dans les couloirs. Un exercice un peu fatiguant par la longueur du bâtiment mais amusant car il me rappelle un peu la maison. Aaaaah nostalgie... Après mon maître de stage a tenu à traiter les miss seul contre les poux. Les produits qu'il utilise peuvent être toxiques. Du coup, comme à d'autres moments du stage où je ne peux pas accompagner M. ANTHONISSEN, je suis allé aider Tadek (ouvrier à plein temps sur l'exploitation) au conditionnement des œufs. Je fais surtout ce que je peux car j'ai beaucoup de mal à communiquer avec lui. Il ne parle ni anglais ni français, il est polonais. Je l'apprécie car il s'efforce à me montrer comment fonctionnent les machines.
Aujourd'hui, nous avons conduit une nouvelle benne de fumier à l'usine puis nous sommes allés traiter les vaches des parents de M. ANTHONISSEN contre la galle, un parasite qui adore les Blanc Bleu Belge. Je les nettoyais au jet puis mon maître de stage suivait avec une pompe à sulfater. Elles étaient bien sûr en toute liberté sur l'aire bétonnée à se laisser soigner comme des chouchoutes. D'ailleurs, il n'y a aucun cornadis sur la ferme.
Et oui j'en ai vu des choses, et encore je résume. Ce système de production est si différent de ceux que je connais qu'il me reste encore beaucoup de choses à voir.
LOLLIVER
Benoît
L'après-midi fut consacré aux poules. D'abord, nous avons emmené une benne de fumier à l'usine qui le récupère. Il faut savoir qu'en Belgique, l'effluent est un coût pour l'agriculteur. M. ANTHONISSEN doit payer l'usine pour le service qu'elle fournit, même si il se charge du transport. Il lui faut, en plus du permis tracteur obligatoire en Belgique, un titre de transporteur pour faire ces trajets. De retour à l'entreprise agricole, nous avons mis en route les tapis qui évacuent les effluents des cages à poules pour remplir la benne. En attendant, nous avons attrapé les quelques évadées qui se baladaient dans les couloirs. Un exercice un peu fatiguant par la longueur du bâtiment mais amusant car il me rappelle un peu la maison. Aaaaah nostalgie... Après mon maître de stage a tenu à traiter les miss seul contre les poux. Les produits qu'il utilise peuvent être toxiques. Du coup, comme à d'autres moments du stage où je ne peux pas accompagner M. ANTHONISSEN, je suis allé aider Tadek (ouvrier à plein temps sur l'exploitation) au conditionnement des œufs. Je fais surtout ce que je peux car j'ai beaucoup de mal à communiquer avec lui. Il ne parle ni anglais ni français, il est polonais. Je l'apprécie car il s'efforce à me montrer comment fonctionnent les machines.
Aujourd'hui, nous avons conduit une nouvelle benne de fumier à l'usine puis nous sommes allés traiter les vaches des parents de M. ANTHONISSEN contre la galle, un parasite qui adore les Blanc Bleu Belge. Je les nettoyais au jet puis mon maître de stage suivait avec une pompe à sulfater. Elles étaient bien sûr en toute liberté sur l'aire bétonnée à se laisser soigner comme des chouchoutes. D'ailleurs, il n'y a aucun cornadis sur la ferme.
Et oui j'en ai vu des choses, et encore je résume. Ce système de production est si différent de ceux que je connais qu'il me reste encore beaucoup de choses à voir.
LOLLIVER
Benoît
Morose de Jauvelan, 1.51 m 1200 kg à 68 mois |
Parage du Parthenais par un vétérinaire |
Impérial de l'écluse |
Sous pression comme une cocotte-minute |
La conduite en Belgique: un modèle à suivre
Il est assez facile de rouler autour d'Hoogstraten (avec un GPS bien sûr pour se repérer!): les limitations de vitesse sont telles que les gens conduisent tranquillement et avec beaucoup de courtoisie. Dans certaines zones, rouler à 30 km/h est de rigueur (proximité d'écoles, etc). En centre ville, la limitation est à 50 puis à 70 autour des agglomérations. Je ne roule d'ailleurs jamais à 90 km/h. Il y a des panneaux partout pour rappeler les limitations et il faut être de mauvaise volonté pour ne pas s'y soumettre. Les différences finalement avec notre règlementation sont maigres, excepté pour les zones à 70 omniprésentes tout autour des centres urbains et en campagne. Les conducteurs belges font de la sécurité au volant une des priorités.
Il y a également pléthore de pistes cyclables (de chaque côté des routes, en ville comme hors agglomérations); il est vrai que tout est plat ce qui facilite les déplacements en vélo. Il faut d'ailleurs s'arrêter à chaque intersection avant la piste cylcable pour laisser la priorité au vélo, puis s'avancer pour marquer le stop par exemple et enfin s'engager. Les écoliers étaient en vacances la première semaine de notre arrivée; ils ont repris les cours hier matin. C'est en groupes qu'ils se rendent à l'école où qu'ils en repartent; la prudence s'impose. Une piste cyclable ici est la "propriété" des vélos (chasse gardée): même les piètons ont intérêt à laisser la voie libre pour les cyclistes; empièter un peu avec l'avant de sa voiture par exemple est aussi une folie! L'amende paraît-il est élevée.
Bref, quand tout le monde se discipline...
P. Talet
Nouveau code de la route et nouvelle signalisation en Belgique à partir de l'été 2012
"A partir de l'été prochain, la Belgique se dotera d'un nouveau code de la route. Il sera accompagné de quelques nouveaux panneaux de signalisation. Le nouveau code de la route compte 216 pages et 540 obligations. "Un nouveau code était nécessaire, car sur certains points, le code de la route actuel se contredit", affirme le secrétaire d'Etat à la Mobilité Etienne Schouppe dans Het Nieuwsblad et De Standaard. Grâce à ce nouveau code, Etienne Schouppe veut parvenir à une simplification des données. Le projet prévoit notamment l'apparition de nouveaux panneaux. "Ces dernières années, on a observé une prolifération de panneaux de signalisation non-officiels. Nous voulons essayer de maîtriser cette prolifération en ajoutant plusieurs nouveaux panneaux officiels au code de la route", ajoute Schouppe." (extrait de: et/article/detail.aspx?articleid=B45865714110726)
Intégration réussie au sein de l'équipe
Hier, l'équipe a travaillé à l'atelier le matin sur la coupe de la tondeuse : j'ai fini de baguer les tuyaux de flexibles, j'ai poncé et peint sur 2 pièces fabriquées. Après la pause déjeuner, nous avons découpé des bandes de pelouse (16 palettes de rouleaux) pour une unique commande, un parcours de golf. Je passais la tondeuse avant la découpe des bandes. J'ai pris le manitou pour charger les palettes sur le plateau ; pendant ce temps, Drice peut apprendre à conduire le robot. J'ai repris un peu la tondeuse par la suite pour gagner du temps dans l'éventualité d'une autre commande.
Ce matin, Drice et moi sommes allés livrer la commande à 30km vers Anvers. Il y a un manuscopique porté à l'arrière du camion. On a déchargé les palettes et c'est le client qui a pris en charge la pose. Nous étions de retour vers 11h30. J'ai peint de nouveau une pièce au pinceau. L'après-midi, on a mis les flexibles hydrauliques sur la coupe qui est en cours de montage : c'est un prototype qui sera vendu à une usine de fabrication. Drice et moi sommes repartis découper du gazon.
Je suis content parce que je m'entends très bien avec l'équipe. Ils ont l'air contents de mon travail.
Teddy
Teddy
Un jacuzzi pour épinards
Hier, on a trié le persil, on a fait des bottes et on les a mises sur une chaîne.
Ce matin, nous sommes passés à l'atelier épinards; ce sont des petits épinards qui viennent d'Espagne. Il semble qu'ils soient arrivés hier. Ils étaient en caisse, juste un peu sales. Un employé les met sur un tapis, ils passent dans un cylindre qui permet d'éliminer les petites feuilles qui tombent au sol. Ils vont ensuite dans une sorte de bain à bulles froid pour les laver. Ils vont de nouveau sur un tapis et sont séchés à l'air tiède. Ils passent ensuite à l'air frais pour les refroidir et nous intervenons alors pour les mettre en caisses. Benoît les a portées avec un trans-palettes au frigo où ils resteront 6 heures. Il y avait 5 palettes pour Aldi.
On a eu avec Benoît une idée que l'on a soumise à M. Van Looveren avant de partir: installer un tapis pour relier la trieuse/laveuse/sécheuse directement à la machine de mise en poches. Notre maître de stage semble avoir apprécié notre observation mais il nous a expliqué que le refroidissement au frigo était nécessaire et que ces 6 heures passées lui donnaient de la souplesse dans son organisation.
Demain, nous espérons commencer les travaux du sol.
Florian
La trieuse |
The Paparazzi!
J'ai paillé les boxes des génisses (4) et celui des veaux. J'ai curé une partie des boxes pour ceux âgés de plus de 10 semaines: cette zone, entre le cornadis et l'aire de couchage comporte des trous pour laisser passer les effluents. Dessous, se trouve une fosse pour récupérer le tout. On a enlevé la terre sur les silos taupes pour pouvoir préparer une semaine d'aliments pour la mélangeuse au cas où il y aurait de la pluie. J'ai suivi les clôtures pour changer quelques piquets (faire des trous). J'ai joué au paparazzi en prenant 128 photos en une heure! J'ai assisté à l’insémination d'une mère. On a mis en sacs tout le grain (triticale) pour le transporter à l'aplatisseur. J'ai fait tellement de choses que je ne m'en souviens plus! Mes photos m'aident à me souvenir. J'ai aussi accompagné Sylviane, l'épouse d'Yves, qui allait donner du lait aux jeunes veaux.
Jérémy P.
La ration distribuée par Sylviane |
Démonstration d'un forage |
Panorama |
3 silos couloirs recouverts de terre: celui de droite et du milieu sont entamés |
Voici ce qui arrive quand un sac n'est pas fermé! |
lundi 27 février 2012
Comme une techno parade!
Premier carnaval belge pour nous 7 hier! Nous sommes allés à pieds à Wortel (10 minutes à peine). Nous ne savions pas où était le point de rencontre dans la ville; des voitures arrivaient, des cyclistes, des familles à pieds et tout le monde semblait attendre comme nous. Nous nous sommes rapprochés de ce qui nous semblait être le "coeur" de la fête, c'est à dire le chapiteau et les buvettes...
Nous avons suivi les badauds qui se regroupaient à un carrefour. En effet, c'est là que nous avons vu notre premier char: il transportait des personnages appartenant à une confrérie (costumes traditionnels avec chapeaux - certainement les "dignitaires"); des hommes y ont fait un discours et la fanfare a joué quelques morceaux. Il était environ 14h15.
Le coup d'envoi a été donné par les premiers chars d'enfants qui représentaient des engins spatiaux, suivis de 23 plateaux tirés par de gros tracteurs et richement décorés: un ressemblait à l'arche de Noé, un bateau avec ses pirates, des cabanes de militaires, un cirque, etc. Tous transportaient de nombreux jeunes déguisés qui chantaient et dançaient. On peut dire qu'ils étaient bien "gais" vu la quantité de bière consommée (à la pression ou en cannettes) au premier passage du cortège. Les chars étaient équipés d'un générateur pour alimenter la sono et les machines à pression. Les jeunes dans les chars animaient le carnaval et jetaient des bonbons et des petits cadeaux aux enfants. Ils jetaient aussi des cotillons et même du papier toilette! Les employés municipaux ont dû s'amuser le lendemain matin...
Une fois la parade passée, les gens se sont regroupés autour des buvettes et des 2 petits chapiteaux pour dancer et..... boire! Nous sommes partis au gîte vers 16h30 manger des crêpes et des gauffres chez la fille de Leen. Bien sagement.
Kevin, Teddy, Jérémy et Benoît L.
Nous avons suivi les badauds qui se regroupaient à un carrefour. En effet, c'est là que nous avons vu notre premier char: il transportait des personnages appartenant à une confrérie (costumes traditionnels avec chapeaux - certainement les "dignitaires"); des hommes y ont fait un discours et la fanfare a joué quelques morceaux. Il était environ 14h15.
Le coup d'envoi a été donné par les premiers chars d'enfants qui représentaient des engins spatiaux, suivis de 23 plateaux tirés par de gros tracteurs et richement décorés: un ressemblait à l'arche de Noé, un bateau avec ses pirates, des cabanes de militaires, un cirque, etc. Tous transportaient de nombreux jeunes déguisés qui chantaient et dançaient. On peut dire qu'ils étaient bien "gais" vu la quantité de bière consommée (à la pression ou en cannettes) au premier passage du cortège. Les chars étaient équipés d'un générateur pour alimenter la sono et les machines à pression. Les jeunes dans les chars animaient le carnaval et jetaient des bonbons et des petits cadeaux aux enfants. Ils jetaient aussi des cotillons et même du papier toilette! Les employés municipaux ont dû s'amuser le lendemain matin...
Une fois la parade passée, les gens se sont regroupés autour des buvettes et des 2 petits chapiteaux pour dancer et..... boire! Nous sommes partis au gîte vers 16h30 manger des crêpes et des gauffres chez la fille de Leen. Bien sagement.
Kevin, Teddy, Jérémy et Benoît L.
Les deux premiers chars, plutôt réussis! |
Presque chaque char était équipé d'un "bar" avec bière à la pression; tous les occupants, sans exception, tenaient un voire deux verres de bière à la main (grosse publicité pour Jupiler) |
dimanche 26 février 2012
Promenade à Hoogstraten
Hier après-midi, comme prévu, nous sommes allés à pieds en ville. Nous nous sommes promenés dans le jardin du béguinage construit en 1380 et vu les différentes maisons des béguines. La dernière a quitté le site en 1972. Dans la maison n°9 se trouve le musée communal (archéologie et histoire médiévale); nous ne l'avons pas visité car nous avons préféré regarder une exposition d'aquarelles d'un peintre/sculpteur allemand. L'église était fermée, dommage. Les maisons portent toutes le nom d'un saint patron et sont habitées par des particuliers (locataires? propriétaires?).
Nous avons remonté ensuite l'allée principale en direction du moulin (il était fermé, dommage!). Nous sommes revenus sur nos pas pour faire deux ou trois magasins et cherché des cartes postales. | ||||
Florian devant le moulin; petite pose rigolote |
Petite pose dans le jardin de l'église Ste Catherine (la base du clocher est carrée et il devient octogonal au-dessus - 104,7m de haut et 80m de large) |
Teddy a craqué devant la vitrine d'une des pâtisseries les plus fines de la ville: il est ressorti avec un gâteau pour chacun d'entre nous, sympa! |
samedi 25 février 2012
La foire de Geel jeudi et vendredi
Jeudi après-midi, je suis allé à la foire agricole de Geel avec mon maître de stage et son épouse. J'ai pu être en relation directe avec tous les acteurs de l'agriculture flamande : Landbouwkrediet, Agrifirm, etc... Nous sommes allés à la rencontre des différents techniciens. Nous avons discuté près d'une heure avec chaque personne, bière, vin, café ou autre en guise de rafraîchissement. Quelques uns ont essayé de me faire boire le coup de trop mais c'est une pratique que j'avais déjà observée dans ce genre de rassemblements en France ; cela ne m'a donc pas surpris. Nous avons parcouru un dizaine de stands. Les soucis qu'a rencontrés l'exploitation l'été dernier ont été le principal sujet de conversation. En effet, près de 45 000 poules sont mortes lors des grosses chaleurs. Un dysfonctionnement du système de ventilation en était la cause. Et donc la machine juridique a dû se mettre en route : les assurances de M. ANTHONISSEN et de l'électricien chargé de monter le système de ventilation sont encore en procès. Les exposants parlent bien le français et ont fait l'effort, pour la plupart, de me faire participer. Ils aiment le vin de Bordeaux !
L'après-midi s'est prolongée jusqu'à 21 h 30. Puis nous sommes allés manger dans un snack sur le chemin du retour. Je suis rentré au gite vers 22 h 30. La nuit a été courte et le réveil fut un peu douloureux...
LOLLIVIER
Benoît
Nous sommes allés tous ensemble vendredi après-midi à la foire; Benoît Deus a préféré rester au chaud; il avait attrapé froid la veille. C'est une foire qui se tient en semaine depuis peu afin qu'elle soit fréquentée essentiellement par les intéressés, les agriculteurs. Ce n'est pas une très grande foire comme on pourrait s'y attendre mais nous estimons qu'elle faisait entre 2 et 3 hectares. On y a trouvé essentiellement des stands de matériels dédiés à l'élevage (cochons, poules pondeuses et vaches à lait): aliments, équipement des bâtiments, assurances et banques, organismes de sélection des races, etc. L'organisation est de très grande qualité: taxis Mercedes pour accompagner les visiteurs au parking, grand hall de réception avec champagne, bière à profusion, etc. Tous les exposants attachaient de l'importance à l'accueil de leurs clients potentiels: toujours un verre à boire, sodas ou autres. L'ambiance était agréable, les gens tous très intéressés par les stands. En revanche, il n'y avait aucun animal. Cela nous a manqué! Nous y avons rencontré Mme Adams, M. Gericke et Bart. Benoît L. aurait voulu y rester davantage car c'était le soir de clôture avec de la musique, une petite fête. Nous avons préféré rentrer afin de manger au gîte.
Les garçons
L'après-midi s'est prolongée jusqu'à 21 h 30. Puis nous sommes allés manger dans un snack sur le chemin du retour. Je suis rentré au gite vers 22 h 30. La nuit a été courte et le réveil fut un peu douloureux...
LOLLIVIER
Benoît
Nous sommes allés tous ensemble vendredi après-midi à la foire; Benoît Deus a préféré rester au chaud; il avait attrapé froid la veille. C'est une foire qui se tient en semaine depuis peu afin qu'elle soit fréquentée essentiellement par les intéressés, les agriculteurs. Ce n'est pas une très grande foire comme on pourrait s'y attendre mais nous estimons qu'elle faisait entre 2 et 3 hectares. On y a trouvé essentiellement des stands de matériels dédiés à l'élevage (cochons, poules pondeuses et vaches à lait): aliments, équipement des bâtiments, assurances et banques, organismes de sélection des races, etc. L'organisation est de très grande qualité: taxis Mercedes pour accompagner les visiteurs au parking, grand hall de réception avec champagne, bière à profusion, etc. Tous les exposants attachaient de l'importance à l'accueil de leurs clients potentiels: toujours un verre à boire, sodas ou autres. L'ambiance était agréable, les gens tous très intéressés par les stands. En revanche, il n'y avait aucun animal. Cela nous a manqué! Nous y avons rencontré Mme Adams, M. Gericke et Bart. Benoît L. aurait voulu y rester davantage car c'était le soir de clôture avec de la musique, une petite fête. Nous avons préféré rentrer afin de manger au gîte.
Les garçons
M. ANTHONISSEN et ses taureaux
Après 2 jours dans mon entreprise d'accueil je n'ai pas qu'une simple impression sur la suite de mon stage. La famille ANTHONISSEN est très acueillante et sympathique. Ils m'offrent le repas du midi et même du soir au besoin. Ils font l'effort de parler français pour que je puisse suivre les conversations. De plus, ça permet de faire réviser les cours de langue de leur petite dernière Floor, ce qui est fort amusant.
Enfin bon, vous allez croire que je passe mon temps dans leur maison si je n'évoque pas d'autres gens avec qui j'apprends tout plein de choses. Je pense à l'équipe avec qui j'ai récolté la semence aux taureaux jeudi matin. Bien sûr, je n'ai plus leur nom mais ils sont très sympathiques et ont une terrible capacité à traduire les blagues flamandes. Là non plus, nous ne faisons pas que causer puisque nous manipulons les taureaux en même temps ! Superbes bêtes calmes et dociles (des photos dès que possible). Elles font leur petite affaire sans aucune rébellion et repartent presque toutes seules à leur box. Puis j'ai observé le "traitement" des semences de taureaux, de la première observation juqu'à la mise en paillettes. C'est une expérience unique que je ne pourrai détailler que plus tard.
Si je devais donner un adjectif pour qualifier ces premiers jours : passionnant. Un verbe : récolter. Un nom propre : MASERATI
LOLLIVIER
Benoît
Enfin bon, vous allez croire que je passe mon temps dans leur maison si je n'évoque pas d'autres gens avec qui j'apprends tout plein de choses. Je pense à l'équipe avec qui j'ai récolté la semence aux taureaux jeudi matin. Bien sûr, je n'ai plus leur nom mais ils sont très sympathiques et ont une terrible capacité à traduire les blagues flamandes. Là non plus, nous ne faisons pas que causer puisque nous manipulons les taureaux en même temps ! Superbes bêtes calmes et dociles (des photos dès que possible). Elles font leur petite affaire sans aucune rébellion et repartent presque toutes seules à leur box. Puis j'ai observé le "traitement" des semences de taureaux, de la première observation juqu'à la mise en paillettes. C'est une expérience unique que je ne pourrai détailler que plus tard.
Si je devais donner un adjectif pour qualifier ces premiers jours : passionnant. Un verbe : récolter. Un nom propre : MASERATI
LOLLIVIER
Benoît
Réveil difficile et programme du week-end
Il est presque 10h30 et je n'ai encore vu personne au gîte: tout le monde semble dormir ou se reposer de la semaine. Je ne raconterai pas l'après-midi passée hier à la foire agricole de Geel ; les jeunes le feront mieux que moi! Les entrées nous avaient été offertes par une entreprise agricole que connaît bien Bart.
A ce propos, il semblerait que notre blog soit extrêmement consulté par nos amis belges (enseignants, maîtres de stage, familles, etc) puisque à ce jour il y a eu dans ce seul pays plus de 207 vues (en moins d'une semaine) pour 373 en France au total! Les entreprises d'accueil suivent de très près nos récits et commentaires. Leen, notre hôtelière, m'a demandé hier l'adresse.
Le programme du jour:
- matin: visiblement REPOS et premières lessives
- après-midi: visite en groupe d'Hoogstraten ( il pleuvait dimanche dernier et nous n'étions donc pas sortis)
- soirée: crêpes et poker (...)
Demain après-midi, nous irons à pieds à Wortel, petite ville dont le centre est à moins de 2km : nous assisterons ainsi à notre premier carnaval en Belgique! L'ambiance s'annonce très festive avec beaucoup de cotillons et de bière. A surveiller donc...
A ce propos, il semblerait que notre blog soit extrêmement consulté par nos amis belges (enseignants, maîtres de stage, familles, etc) puisque à ce jour il y a eu dans ce seul pays plus de 207 vues (en moins d'une semaine) pour 373 en France au total! Les entreprises d'accueil suivent de très près nos récits et commentaires. Leen, notre hôtelière, m'a demandé hier l'adresse.
Le programme du jour:
- matin: visiblement REPOS et premières lessives
- après-midi: visite en groupe d'Hoogstraten ( il pleuvait dimanche dernier et nous n'étions donc pas sortis)
- soirée: crêpes et poker (...)
Demain après-midi, nous irons à pieds à Wortel, petite ville dont le centre est à moins de 2km : nous assisterons ainsi à notre premier carnaval en Belgique! L'ambiance s'annonce très festive avec beaucoup de cotillons et de bière. A surveiller donc...
vendredi 24 février 2012
La chasse est ouverte!
Nous sommes entourés de gibier comme des faisans et des lièvres; il y a des quantités folles de palombes en ville, posées sur les fils électriques, au sol à picorer ce qu'elles trouvent, dans les arbres, en bordure des routes... Je pense que l'on en voit ici autant que les pigeons dans nos villes. Les faisans sont un peu plus dans les terres mais il arrive qu'ils traversent les routes : ce matin, en amenant Kevin à Caprahoeve, une voiture en a tué un qui tardait à s'envoler à son arrivée : la voiture ne s'est pas arrêtée le récupérer. Nous aurions eu une rôtissoire, peut-être que....
P. Talet
P. Talet
jeudi 23 février 2012
Bilan des 2 premiers jours de stage
Première journée complète aujourd'hui : en effet, tous les jeunes ont intégré ce matin leur entreprise. Nous avons commencé notre circuit à 7h40 :
Teddy : « 2 jours viennent de passer. J'ai fait connaissance avec l'équipe ; je travaille beaucoup avec Drick : il doit avoir tout juste 20 ans car il vient de finir ses études en horticulture. Il parle très bien le français. M. Ooms est très gentil et compréhensif ; il conseille d'abord Drick qui me dit ce que je dois faire ensuite. M. Ooms sait ce qu'il veut ; pour moi, c'est un vrai ingénieur. Il travaille très vite. On sent que l'équipe est soudée et qu'il y a une bonne ambiance.
1- arrivée de Benoît et Florian à 8h00
2- Teddy a rejoint la gazonnière à 8h15 environ
3- au tour de Jérémy arrivé vers 8h35 sur la ferme
4- Benoît Lollovier a retrouvé son maître de stage vers 8h45
5- Kevin est le dernier de la tournée (il est mon co-pilote avec le GPS en mains) ; il était 9h05 quand il est descendu du bus
J'ai regagné le gîte vers 9h30. Je repartirai chercher les premiers garçons pour 16h. Dans l'ensemble, les entreprises commencent aux même horaires qu'en France mais n'attache pas d'importance à la pause du déjeuner : 30 minutes environ au lieu des 2 bonnes heures chez nous ! Il est vrai qu'une pause café ponctue la matinée vers les 9h. Les entreprises finissent en revanche de bonne heure, vers 17h. Pour Florian et Benoît, M. Van Looveren préfère qu'ils finissent à 16h.
P. Talet
Impressions sur les 2 premiers jours de stage :
Jérémy :« Mon maître de stage et sa femme sont très sympas avec moi ; ils me mettent à l'aise et m'encouragent à me sentir comme chez moi. Yves aime beaucoup rire. Il s'investit beaucoup dans son rôle de maître de stage et nous échangeons énormément. Il approfondit son vocabulaire technique en apprenant de nouveaux mots français. Quand on est à table, son épouse fait tout pour bien m'intégrer dans la famille : par exemple, elle fait attention à ce que je mange bien, m'explique quand je ne comprends pas (les noms des plats).
J'ai rapproché la ration éparpillée devant les stabus (les rations sont distribuées aux bêtes tous les 3 jours), j'ai paillé (petit conseil pratique : il faut allumer les lumières du tracteur pour que le boîtier de la pailleuse soit alimenté). J'ai curé les boxs des veaux qui viennent de naître. Pour qu'ils aient un plus grand confort (toutes les chances de leur côté), ces veaux sont bichonnés, paillés régulièrement. On a préparé la ration des vaches grasses (excessivement précise, élaborée, avec beaucoup d'aliments – un nutritionniste est appelé une fois par an pour faire un diagnostique et des prélèvements dans l'ensilage de maïs et d'herbes pour calculer la meilleure ration). C'est moi qui remplis les brouettes de maïs et triticale. J'ai même tondu la ligne du dos et la croupe de 12 veaux pour éviter la galle que les poils longs portent plus facilement. Yves m'a montré les résultats des tests pour la conformité de la race de ses génisses en vue de leur inscription au Herdbook. Son troupeau est assez homogène en terme de qualité. J'ai vu aussi les résultats d'annalyse des taureaux pour le depistage de 7 maladies bien précises: on peut dire qu'il y a eu, et qu'il y a encore une très bonne gestion de la génétique pour écarter au maximum les risques. 6 taureaux sur les 7 présents sur l'exploitation n'ont aucune maladie: cette rigueur porte donc ses fruits.
Un adjectif : super
Un verbe : s'investir
Un nom : la passion »
Extacy vue de dos: une sacrée bête de concours |
Teddy : « 2 jours viennent de passer. J'ai fait connaissance avec l'équipe ; je travaille beaucoup avec Drick : il doit avoir tout juste 20 ans car il vient de finir ses études en horticulture. Il parle très bien le français. M. Ooms est très gentil et compréhensif ; il conseille d'abord Drick qui me dit ce que je dois faire ensuite. M. Ooms sait ce qu'il veut ; pour moi, c'est un vrai ingénieur. Il travaille très vite. On sent que l'équipe est soudée et qu'il y a une bonne ambiance.
J'ai travaillé sur une machine qui sert à tondre les pelouses : elle fait 12m de long avec 6 plateaux sur chacun desquels reposent 5 moteurs électriques. Chaque plateau a 8 pneus. Cette machine est repliable en 2 fois pour pouvoir la tracter sur la route. Mon travail consistait, avec Drick, à monter un plateau et les 8 pneumatiques, le tout de niveau. On a installé des tuyaux hydrauliques (prises de mesure des flexibles) et monté le rouleau sur la petite remorque pour sabler les terrains de foot. J'ai également lavé une lame pour niveler le sol. Mais le meilleur est arrivé quand ils m'ont confié le manitou pour aller chercher les palettes de rouleaux de gazon sur la gazonnière (au total 6 palettes de 50 rouleaux et 2 de 35). J'ai rangé les palettes en fonction de la commande des 3 clients. J'ai enfin chargé 5 palettes dans la remorque du premier client qui est arrivé, un paysagiste.
Un adjectif pour qualifier ces deux journées: passionnant
Un verbe : écouter
Un nom : plaisir »
Kevin : « La famille m'a tout de suite intégré : tous les repas (petit déjeuner, repas du midi et le quatre heures) se prennent en famille. Je travaille avec Mme Adams. Elle me montre ce qu'il faut que je fasse avec quelques mots (elle ne parle pas du tout le français) ; cela ne pose pas de problèmes pour le travail mais quand je lui pose des questions, elle ne peut pas m'expliquer. C'est un peu frustrant, mais ça va. Le matin, j'aide à nettoyer (passer la balayeuse dans les allées, pailler, curer et désinfecter le box des petits chevreaux, etc). J'ai aussi participé à la surveillance des chèvres qui s'apprêtaient à mettre bas : il y a eu en 2 jours une quinzaine de naissances. J'ai aidé à sortir les chevreaux (voir la vidéo) et à donner le biberon à tous les petits. Pour l'alimentation, je distribue le granulé en sceaux. Hier, Mme Talet est venue me chercher à 20h pour que je puisse assister au moins une fois à la traite : c'est une activité qui est assez rapide car il faut 5 minutes tout compris pour traire 25 chèvres (nous étions 3). Une chèvre à Caprahoeve donne 1300 litres de lait environ par an, ce qui est plus que la moyenne.
Un adjectif : passionnant
Un verbe : naître
Un nom : le plaisir »
Les chevreaux dormaient tous en tas, bien au chaud |
Les petits chevreaux qui viennent de naître |
Florian et Benoît : « L'ambiance de travail est bonne ; les ouvriers nous expliquent ce que nous devons faire. Une employée parle le français et un autre homme un peu. Il est roumain comme les deux autres salariés qui travaillent avec lui. M. Van Looveren est un employeur sympathique. Nous commençons Kiki et moi à 8h, le reste de l'équipe à 7h. Il y a une pause à 9h30 ; nous déjeunons sur le pousse à 12h et nous avons de nouveau une pause à 15h30.
Pour l'instant, nous trions le persil que nous sortons des caisses qui viennent d'Italie ; nous mettons les brins en bouquet de 130gr environ car une fois les queues coupées, ils doivent faire 100gr. Il y a beaucoup de pertes (les petits brins et les feuilles jaunes). Nous espérons avec Kiki pouvoir travailler dans les champs très vite ou dans l'atelier avec la mécanique et les tracteurs.
Un adjectif : dur
Un verbe : trier
Un nom : chaîne »
mercredi 22 février 2012
Coup d'envoi officiel pour les stages et vive le GPS!
Les stages ont réellement débuté ce matin pour certains. Benoît et Kiki ont commencé à 8h chez Danny Van Looveren (village de Rijkevorsel à 10 minutes environ du gîte). Nous avons ensuite conduit Teddy à la gazonnière beaucoup plus au nord (15 bonnes minutes) sur la commune de Meer.
Le dernier arrivé fut Kevin vers 8h40 à Meerle. Il restera à Caprahoeve jusqu'à 20h ce soir pour assister à la traite. Ils ont tous amené un petit casse-croûte et le cadeau prévu pour leur maître de stage.
Le dernier arrivé fut Kevin vers 8h40 à Meerle. Il restera à Caprahoeve jusqu'à 20h ce soir pour assister à la traite. Ils ont tous amené un petit casse-croûte et le cadeau prévu pour leur maître de stage.
Benoît Lollivier ne commencera que demain car aujourd'hui M. Anthonissen est à une sépulture tout comme M. Gerick. En revanche, Yves viendra chercher Jérémy au gîte vers 11h30.
Heureusement que Christelle nous a prêté son GPS car il y a tout de même un bon chemin à parcourir tous les matins pour déposer les 6 stagiaires sur leur entreprise. Elles sont situées un peu tout autour de Hoogstraten mais les routes sont assez bonnes et le paysage tellement dépaysant que cela ne posera pas de problème. Il faut parfois traverser un lotissement avant d'arriver à une ferme (droite, gauche, puis droite, droite, gauche....). Je dois faire attention aux cyclistes qui sont très nombreux à circuler (tout est plat!): il y a un réseau de pistes cyclables assez important ici.
Pour les courses.... c'est une autre paire de manches. Nous avons vite trouvé des supermarchés à proximité du gîte (il y a un Lidl par exemple à 300m) pour faire nos courses : les garçons se sont spontanément organisés par gîte. Ils sont par groupe de 3 et se font leurs petites commissions et leurs menus ensemble. Cela me semble très bien pour qu'ils gagnent en autonomie. Ils ont compris aussi ce qu'était le coût de la vie..... quand ils ont dû payer hier matin plus de 100 euros leur caddy : le superflu (sodas, et chips par exemple) a un coût et les euros chiffrent vite. En ce qui me concerne, j'ai eu un petit souci arrivée à la caisse car ma carte (une visa pourtant) n'était pas acceptée : ici, les gens paient beaucoup en liquide. Il a fallu que j'enlève des articles de mon sac. Dans notre petite friterie où nous avons mangé à notre arrivée samedi soir, nous avions aussi payé en liquide. Il suffit de s'organiser. Je dois reconnaître que la vie dans l'ensemble est très chère ici.
Les premières grosses courses au supermarché du coin |
La ferme où nous logeons nous donne le lait et les œufs ; Kevin a prévu d'ailleurs de nous faire des crêpes vendredi et a acheté la farine pour cela. Il y a une très bonne ambiance au sein du groupe et les jeunes sont visiblement très contents d'être là, d'être ensemble.
mardi 21 février 2012
Au moins 50 000 euros l'hectare de terres agricoles...
On nous a dit que le prix de l'hectare des terres agricoles pouvait s'élever jusqu'à ....................100 000 euros!!!! Ici, c'est normal. On ne comprend pas encore pourquoi le prix est aussi démentiel.
Kiki
Kiki
Il se développe de 15 à 25% chaque année
Bart et Patrick, deux autres enseignants de VITO, sont venus au gîte vers 12h45 aujourd'hui pour nous accompagner sur notre entreprise de stage.
C'est une entreprise de conditionnement et d'import/export de légumes et d'aromates. Le propriétaire s'appelle Danny VAN LOOVEREN. Il possède 25 ha autour sur le site (jeunes pousses, roquette, épinards, etc). Il a aussi 6 ha sous serres et 5 ha d'épinards en Hollande puis 6 ha de persil frisé en Allemagne. Les épinards représentent la plus grosse culture de la société (20 ha en tout).
Tous les légumes sont ramassés à la machine. Les sols ici sont sablo-limoneux avec de l'argile en profondeur. Il irrigue par aspersion 15 ha en permanence. L'eau provient des nappes phréatiques. L'engrais organique est liquide et l'azote est apportée avec un épandeur.
Il y a 13 employés permanents et 5 saisonniers qui viennent de l'étranger; les périodes de pointe sont d'avril à octobre.
Après avoir été en extérieur voir les terres et quelques machines, nous sommes rentrés dans les chambres froides et les salles où les légumes sont triés, lavés et conditionnés. M. Van Looveren compte 5% de perte après le tri et ces déchets finissent au composter.
Il importe des légumes (ciboulette, persil...) du Maroc, d'Inde, du Kenya, Israël, etc. Récemment, il a installé une usine à Agadir où 3 personnes travaillent pour lui. Il est moins tributaire des aléas climatiques que nous avons eus récemment en France et en Belgique. Il se rend à Agadir une fois par mois pour contrôler ses 65 ha (40 ha en plein air, 25 ha sous tunnels plastiques).
Il vend sa marchandise à des centrales d'achats en Belgique et en Hollande pour des marques telles que Aldi, Lidl, Carrefour, Colryut. Ses 2 camions frigorifiques transportent les palettes: le conditionnement commence quand la commande est passée. On peut dire qu'il n'a pas de concurrents pour l'instant et qu'il recherche l'équilibre entre productions et demandes.
On attend de commencer demain pour se faire une opinion.
Florian Guarneri et Benoît Deus
C'est une entreprise de conditionnement et d'import/export de légumes et d'aromates. Le propriétaire s'appelle Danny VAN LOOVEREN. Il possède 25 ha autour sur le site (jeunes pousses, roquette, épinards, etc). Il a aussi 6 ha sous serres et 5 ha d'épinards en Hollande puis 6 ha de persil frisé en Allemagne. Les épinards représentent la plus grosse culture de la société (20 ha en tout).
Tous les légumes sont ramassés à la machine. Les sols ici sont sablo-limoneux avec de l'argile en profondeur. Il irrigue par aspersion 15 ha en permanence. L'eau provient des nappes phréatiques. L'engrais organique est liquide et l'azote est apportée avec un épandeur.
Il y a 13 employés permanents et 5 saisonniers qui viennent de l'étranger; les périodes de pointe sont d'avril à octobre.
Après avoir été en extérieur voir les terres et quelques machines, nous sommes rentrés dans les chambres froides et les salles où les légumes sont triés, lavés et conditionnés. M. Van Looveren compte 5% de perte après le tri et ces déchets finissent au composter.
Il importe des légumes (ciboulette, persil...) du Maroc, d'Inde, du Kenya, Israël, etc. Récemment, il a installé une usine à Agadir où 3 personnes travaillent pour lui. Il est moins tributaire des aléas climatiques que nous avons eus récemment en France et en Belgique. Il se rend à Agadir une fois par mois pour contrôler ses 65 ha (40 ha en plein air, 25 ha sous tunnels plastiques).
Il vend sa marchandise à des centrales d'achats en Belgique et en Hollande pour des marques telles que Aldi, Lidl, Carrefour, Colryut. Ses 2 camions frigorifiques transportent les palettes: le conditionnement commence quand la commande est passée. On peut dire qu'il n'a pas de concurrents pour l'instant et qu'il recherche l'équilibre entre productions et demandes.
On attend de commencer demain pour se faire une opinion.
Florian Guarneri et Benoît Deus
Danny Van Looveren |
Le tapis pour le tri des jeunes pousses (on voit les déchets au sol) |
Mon maître de stage construit son matériel!
Aujourd'hui, j'ai enfin vu mon entreprise de stage qui est une très grande gazonnière. Le patron est M. Eric OOMS. Il a 45/50 ha de terre qu'il loue pour la production de son gazon. Il entretient aussi 30 ha sur lesquels on pratique le polo et 50 ha supplémentaires de terrains de sport à proximité (3 km maximum et un peu plus de 15 km pour les terrains de polo).
Il découpe dans sa gazonnière des rouleaux d'herbe (40 cm de large par 2,5 m de long) qu'il vend essentiellement aux particuliers. Il fait surtout de l'entretien (tonte) pour les espaces dédiés aux sports et pour les municipalités.
M. Ooms a fabriqué entièrement une sorte de lame de coupe de 15 mètres de long; il a aussi conçu de toutes pièces sa machine à découper, ramasser et empiler les bandes de gazon. C'est grandiose!! Cette machine est robotisée grâce à un générateur qui alimente la machine en électricité. Elle est aussi automatique et équipée de caméras de surveillance qui permettent de suivre les opérations. De plus, elle est unique! Mais une société franco-hollandaise s'apprête à en construire plusieurs selon les plans de M. Ooms. Le prix???? autour de 300 000 euros.
J'ai ressenti le professionnalisme de cet homme; son entreprise est à son image. Je sens que je vais apprendre beaucoup en mécanique car il y a pas mal de machines assez techniques pour le travail de la terre. Par exemple, il faut 8 passages pour la préparer au semis: labour, rotobèche, herse rotative, passage d'une lame pour niveler, etc. Vu qu'en cette saison l'entretien des bandes de gazon est moindre, je vais rester à l'atelier. Il y a quelqu'un qui parle le français pour m'aider.
Les bâtiments sont propres et bien rangés. Tout est impécable.
Conclusion: vivement demain que je rencontre l'équipe (3 salariés et M. Ooms).
Teddy Lassuderie
Il découpe dans sa gazonnière des rouleaux d'herbe (40 cm de large par 2,5 m de long) qu'il vend essentiellement aux particuliers. Il fait surtout de l'entretien (tonte) pour les espaces dédiés aux sports et pour les municipalités.
M. Ooms a fabriqué entièrement une sorte de lame de coupe de 15 mètres de long; il a aussi conçu de toutes pièces sa machine à découper, ramasser et empiler les bandes de gazon. C'est grandiose!! Cette machine est robotisée grâce à un générateur qui alimente la machine en électricité. Elle est aussi automatique et équipée de caméras de surveillance qui permettent de suivre les opérations. De plus, elle est unique! Mais une société franco-hollandaise s'apprête à en construire plusieurs selon les plans de M. Ooms. Le prix???? autour de 300 000 euros.
J'ai ressenti le professionnalisme de cet homme; son entreprise est à son image. Je sens que je vais apprendre beaucoup en mécanique car il y a pas mal de machines assez techniques pour le travail de la terre. Par exemple, il faut 8 passages pour la préparer au semis: labour, rotobèche, herse rotative, passage d'une lame pour niveler, etc. Vu qu'en cette saison l'entretien des bandes de gazon est moindre, je vais rester à l'atelier. Il y a quelqu'un qui parle le français pour m'aider.
Les bâtiments sont propres et bien rangés. Tout est impécable.
Conclusion: vivement demain que je rencontre l'équipe (3 salariés et M. Ooms).
Teddy Lassuderie
M. Ooms nous montre des plaques de gazon qu'il fait venir |
La machine pour ramasser les plaques çà la bonne taille, inventée de toutes pièces par Eric |
La "barre de coupe" qui vient des USA; Eric en a fait une autre plus perfectionnée de 15m de long |
lundi 20 février 2012
Surprise...dimanche après-midi
Quand nous sommes revenus vers les gîtes, nous avons vu tout d'un coup par la vitre Mme Talet et Mme Auvray dans la grange restaurée: elles buvaient une bière sans nous!!
Après le repas, nous avons organisé une soirée "cinéma" dans le "gîte des grands" (Kiki et les deux Benoît); nous avons regardé un film que Benoît avait apporté.
Teddy
Premier repas pris tous ensemble dimanche à midi: pâtes à la carbonara préparées par Christelle |
Nous avons vu une star belge!
M. Yves GERICKE et son épouse nous ont accueillis en fin d'après-midi sur leur exploitation de vaches Blancs Bleus Belges. Il compte 200 bêtes (55 vêlages par an) et une surface de 53 ha (prairies, maïs, triticale, épautre, betteraves fourragères). Les femelles sont engraissées alors que 30 à 40% des taureaux sont vendus pour l'élevage (le reste est engraissé jusqu'à 20 mois).
Les génisses vêlent la première fois à 2 ans, puis à 3 ans et enfin à 4 ans puis engraissées et abattues avant 5 ans: les bêtes de cette race doivent "partir vite" à l'abattage car la boucherie la préfère jeune. Le GMQ est de 1,5kg/jour. Les vêlages se font entre septembre et fin mai, tous issus d'IA pratiquée par M. GERICKE lui-même. Il ne fait pas les césariennes lorsque les vaches mettent bas.
J'ai trouvé les bâtiments divisés (3 lots de veaux en fonction de leur âge, les génisses d'un côté, les mères de l'autre, etc). Tout est propre. L'alimentation est distribuée tous les 3 jours.
Il me tarde d'y aller travailler parce que la Blanc Bleu Belge est une race que je veux découvrir, d'où ma présence ici. J'aimerais énormément assister à une mise bas (donc à une césarienne): il risque d'y en avoir quand je serai sur place. J'espère! Teddy a même proposé à mon maître de stage de donner mon prénom au veau qui naîtra quand je serai là! Heureusement, ils sont à la lettre...
Nous avons même vu une star... elle s'appelle Extacy van de Vloeikenshoeve. Cette vache a été primée plusieurs fois au niveau local (première place) et national (3ème place). Elle est très connue en Belgique et le maître de stage de Benoît Lollivier a un de ses fils comme reproducteur (Maserati).
Jérémy P.
Les génisses vêlent la première fois à 2 ans, puis à 3 ans et enfin à 4 ans puis engraissées et abattues avant 5 ans: les bêtes de cette race doivent "partir vite" à l'abattage car la boucherie la préfère jeune. Le GMQ est de 1,5kg/jour. Les vêlages se font entre septembre et fin mai, tous issus d'IA pratiquée par M. GERICKE lui-même. Il ne fait pas les césariennes lorsque les vaches mettent bas.
J'ai trouvé les bâtiments divisés (3 lots de veaux en fonction de leur âge, les génisses d'un côté, les mères de l'autre, etc). Tout est propre. L'alimentation est distribuée tous les 3 jours.
Il me tarde d'y aller travailler parce que la Blanc Bleu Belge est une race que je veux découvrir, d'où ma présence ici. J'aimerais énormément assister à une mise bas (donc à une césarienne): il risque d'y en avoir quand je serai sur place. J'espère! Teddy a même proposé à mon maître de stage de donner mon prénom au veau qui naîtra quand je serai là! Heureusement, ils sont à la lettre...
Nous avons même vu une star... elle s'appelle Extacy van de Vloeikenshoeve. Cette vache a été primée plusieurs fois au niveau local (première place) et national (3ème place). Elle est très connue en Belgique et le maître de stage de Benoît Lollivier a un de ses fils comme reproducteur (Maserati).
Jérémy P.
L'amour est dans la stabu...
Ce matin à 10h, nous avons visité mon entreprise d'accueil Caprahoeve ("Hoeve" veut dire ferme en flamand). Nous avont été immédiatement très bien reçus avec un café, du lait et des gauffres! Nous étions dans une salle qui surplombait les 600 chèvres de l'élevage.
La journée commence pour Rit ADAMS par la traite à 6h; il lui faut 2 heures pour traire les chèvres. Paul, son conjoint, s'occupe de 55 Prim'Holstein plus loin.
Rit nous a expliqué le fonctionnement de son élevage de A à Z grâce à une vidéo: le système des couleurs pour identifier les chèvres malades ou gestantes, les saillies, les mises bas, l'allaitement des chevreaux, la lactation, le problème des grossesses nerveuses, le paillage, l'alimentation, le parrage... Rit nous a dit qu'elle payait 150 euros la tonne de paille qu'elle fait venir de France, voire d'Espagne (transport compris).
Nous avons posé des questions sur la gestion des effluents: ici, les agriculteurs doivent payer pour qu'on les en débarrasse. En Belgique, les surfaces des exploitations sont petites proportionnellement au nombre de bêtes. A Caprahoeve, 600 tonnes de fumier sont enlevés chaque année.
Nous avons ensuite visité la salle de traite que j'ai bien aimé car je la trouve fonctionnelle (automatisation) et spacieuse. Tout était extrêmement propre! J'ai été aussi intéressé par le concept de vente à la ferme en été (vente de fromages à base de lait de vaches et de chèvres ainsi que des fraises, le tout dans un gros distributeur automatique).
Tout m'a plu mais je me fais quand même du souci.... Rit ne parle pas du tout le français mais on m'a dit que les jeunes filles en stage chez elle m'aideraient car elles apprennent le français à l'école. Je décrirai plus tard les ateliers que je verrai sur place.
Kévin B.
La journée commence pour Rit ADAMS par la traite à 6h; il lui faut 2 heures pour traire les chèvres. Paul, son conjoint, s'occupe de 55 Prim'Holstein plus loin.
Rit nous a expliqué le fonctionnement de son élevage de A à Z grâce à une vidéo: le système des couleurs pour identifier les chèvres malades ou gestantes, les saillies, les mises bas, l'allaitement des chevreaux, la lactation, le problème des grossesses nerveuses, le paillage, l'alimentation, le parrage... Rit nous a dit qu'elle payait 150 euros la tonne de paille qu'elle fait venir de France, voire d'Espagne (transport compris).
Nous avons posé des questions sur la gestion des effluents: ici, les agriculteurs doivent payer pour qu'on les en débarrasse. En Belgique, les surfaces des exploitations sont petites proportionnellement au nombre de bêtes. A Caprahoeve, 600 tonnes de fumier sont enlevés chaque année.
Nous avons ensuite visité la salle de traite que j'ai bien aimé car je la trouve fonctionnelle (automatisation) et spacieuse. Tout était extrêmement propre! J'ai été aussi intéressé par le concept de vente à la ferme en été (vente de fromages à base de lait de vaches et de chèvres ainsi que des fraises, le tout dans un gros distributeur automatique).
Tout m'a plu mais je me fais quand même du souci.... Rit ne parle pas du tout le français mais on m'a dit que les jeunes filles en stage chez elle m'aideraient car elles apprennent le français à l'école. Je décrirai plus tard les ateliers que je verrai sur place.
Kévin B.
Des petits chevreaux de moins de 2 jours |
Vue du troupeau des chèvres: le calme règne |
Mme Adams a été très chaleureuse et patiente; elle avait 2 traducteurs pour nous expliquer son travail |
Le groupe au complet avec Mme Adams au fond et Wim à droite, enseignant de VITO qui nous a accompagnés tout lundi |
Ca roule ma poule !
Aujourd'hui nous avons fait la visite de mon entreprise d'accueil, chez M et Mme ANTHONISSEN. Les petits joueurs du Cap de Gascogne peuvent aller se rhabiller : plus de 100 000 poules pondeuses en batterie ou en parcours "libre". Elles vont chacune bientôt se doter du luxe : 750 cm² par cage au lieu des 500 actuels, en raison d'une mise aux normes exigée par l'UE. 36000 oeufs par heure sont mis en palette, soit 100 000/jour (une palette : 10 800 oeufs). Ces derniers sont estampillés d'un "B" rouge pour qu'ils restent en Belgique. Ils sont destinés à l'industrie : mayonnaise, pâtisseries industrielles... Toutefois, un nouveau bâtiment est réservé à la production d’œufs pour à la consommation, voire à l'exportation (Allemagne).
Un second atelier est présent sur cette structure : mon maître de stage élève des papas Blanc Bleu Belge ! Il travaille pour l'organisme BELGIMEX qui propose des semences d'excellents reproducteurs de la race. Avec un technicien il s'occupe de prélever les semences 2 fois par semaine, de les analyser et de les stocker en paillettes. Tous les mois, l'organisme vient contrôler la rentabilité de chaque bête.
Ils m'ont mis de suite à l'aise, ils sont motivés pour me présenter leur exploitation moderne et luxueuse et sont prêts à m'emmener avec eux à la foire agricole de GEEL jeudi après-midi. J'ai hâte de voir la suite !
LOLLIVIER Benoît
Un second atelier est présent sur cette structure : mon maître de stage élève des papas Blanc Bleu Belge ! Il travaille pour l'organisme BELGIMEX qui propose des semences d'excellents reproducteurs de la race. Avec un technicien il s'occupe de prélever les semences 2 fois par semaine, de les analyser et de les stocker en paillettes. Tous les mois, l'organisme vient contrôler la rentabilité de chaque bête.
Ils m'ont mis de suite à l'aise, ils sont motivés pour me présenter leur exploitation moderne et luxueuse et sont prêts à m'emmener avec eux à la foire agricole de GEEL jeudi après-midi. J'ai hâte de voir la suite !
LOLLIVIER Benoît
Des milliers de poules pondeuses |
M. Anthonissen avec son technicien dans le laboratoire de semences de taureaux |
Les paillettes au réfrigérateur: une des nombreuses étapes avant la vente de la semence |
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