Les apprentis agricoles du CFAA 47 (CAPA, BPA, BP Jeps et bac professionnel) ont la possibilité d'effectuer un stage professionnel de 3 semaines en Europe. Les stages sont financés par le programme européen Leonardo da Vinci et co-financés par le Conseil régional d'Aquitaine.
A la fin de leur stage, tous les participants reçoivent un "Europass Mobilité" et peuvent mettre à jour leur CV Europass. En 2 ans, 30 apprentis agricoles lot-et-garonnais ont pu ainsi voyager, se faire des tas d'amis, développer leurs compétences techniques et étoffer leur projet professionnel.

dimanche 4 mars 2012

Des millions pour des fraises


Jeudi après-midi nous sommes allés, avec les élèves de VITO, chez M. Wim MARTENS, producteur de fraises « Hoogstraten » (nom de la variété) à Merksplas. On trouve ces fraises sur nos étals, même à Sainte Livrade ! 
Les serres en verre font 2,5 hectares et sont chauffées. Il y en a aussi en plastique sur 4 hectares sans chauffage. Elles couvrent 300 000 plants au total.
Au total, 800 000 kg de fraises sont vendus à un prix moyen de 3 €/kg. Les plants de fraise sont en hydroponie (les nutriments sont à 1,3 m du sol depuis 5 ans). Il y a 4 salariés à pleins temps et 35 saisonniers d'avril à septembre. L'épouse de M. MARTENS s'occupe des papiers et de la comptabilité. Chaque employé a des tâches bien précises, le travail est bien réparti, ce qui évite la perte de temps et des dysfonctionnements potentiels. 

Des serres à ne plus en finir.
Dans les serres en verre, un film plastique est posé au dessus des fraises pour limiter le chauffage et le coût baisse ainsi de 40 %.
Un ordinateur gère, pour chaque serre, la valeur de l'aliment en injectant dans les circuits d'alimentation un mélange précis. Ce dernier est élaboré à partir de deux bassins remplis de substrats différents. Chaque semaine, un technicien spécialisé venant de l'extérieur s'occupe de choisir leur composition, en fonction du stade évolutif des fraises, de leur poids et la durée de conservation désirée.
Dans ce local se trouve l'ordinateur qui contrôle le contenu de l'aliment.

M. Martens est un ancien élève de VITO.

Selon M. MARTENS, tout « appartient » à la banque, comme pour la plupart des structures similaires du pays. Lors de la création de l'entreprise, celle-ci a acheté les terres pour 500 000 €/hectare, puis les serres et le reste de l'infrastructure. En échange, le chef d'entreprise paye 3% d'intérêts. De plus, elle a accès à toutes les données et contrôle très régulièrement la situation financière. Par le biais d'accords signés entre elle et le chef d'entreprise, la banque augmente la pression si des chiffres ne lui conviennent pas.

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